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Récitus Histoire
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1980 à nos jours

La population québécoise depuis 1980
Population québécoise et culture

1. La population québécoise depuis 1980

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Analyser l’évolution sociodémographique de la société québécoise au tournant du 21e siècle.

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L'appartenance ethnoculturelle et la neutralité de l'État

L'appartenance ethnoculturelle et la neutralité de l'État

Parlement du Québec
Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).

L'appartenance ethnoculturelle et la neutralité de l'État

Parlement du Canada
Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).

image et texte : Dans les années 1980

Source : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).

image et texte : Dans les années 1980

Dans les années 1980, le gouvernement québécois poursuit ses efforts pour obtenir plus d’autonomie en matière d’immigration, un champ de compétence partagé avec le gouvernement fédéral. En 1991, les deux paliers de gouvernement signent l’Accord Canada-Québec. Cet accord confirme que le gouvernement provincial peut sélectionner l’ensemble des immigrants qui entreront au Québec en fonction de ses propres critères, parmi lesquels compte la connaissance de la langue française. Cette entente attribue également au gouvernement québécois la responsabilité d’intégrer les nouveaux arrivants à la société québécoise. L'intégration passe entre autres par l’insertion de ces néo-Québécois sur le marché du travail et par la francisation de ceux qui ne connaissent pas le français.

Dans le Québec contemporain, les nouveaux arrivants continuent de faire face aux défis de l’intégration à la société qui les accueille. En effet, plusieurs immigrants doivent d’abord apprendre une nouvelle langue afin de communiquer avec leurs concitoyens et de trouver un emploi pour participer à la vie économique. L’insertion des nouveaux arrivants sur le marché du travail est parfois difficile puisque les employeurs ne reconnaissent pas toujours leurs diplômes et leur expérience de travail.

image et texte Les immigrants

L'immigration québécoise en fonction du pays de naissance, 2015-2019

Gris foncé : autres pays. Rouge : Chine. Orange : France. Gris : Syrie. Jaune : Algérie. Bleu foncé : Iran. Bleu pâle : Haïti. Bleu : Cameroun. Vert : Inde. Brun : Philippines. Vert foncé : Côte d'Ivoire. Orange pâle : Colombie. Brun vert : Maroc. Bleu pâle : Tunisie. Gris pâle : Liban. Jaune : Égypte.

 

Source des données : Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, 2015-2019 Tableaux de l’immigration permanente au Québec, Gouvernement du Québec, décembre 2020, p. 23, en ligne sur MIFI.

Source du graphique : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).

image et texte Les immigrants

Les immigrants affrontent aussi les préjugés de certains citoyens, dont les opinions se traduisent par de la discrimination ou par des paroles et des actes haineux. Pour surmonter les défis de l’intégration, les immigrants continuent de s’appuyer sur leurs communautés culturelles, dont plusieurs font partie de la société québécoise depuis plusieurs générations.

Depuis l’adoption de la Charte canadienne des droits et libertés, les personnes discriminées en raison de leurs croyances, de leur religion ou de leur handicap peuvent s'appuyer plus facilement sur les tribunaux pour se défendre. Pour éviter la discrimination, les tribunaux accordent des accommodements qui permettent notamment d’adapter l’environnement de travail au handicap d’un employé ou d’autoriser les congés de travailleurs lors des fêtes religieuses.

Dans les années 2000, certains accommodements font l’objet d’une couverture médiatique qui suscite des débats sur la place de la religion dans l’espace public et la mise en application de la neutralité religieuse par l’État québécois. Depuis les années 2010, les gouvernements provinciaux tentent tour à tour de renforcer la laïcité au sein des institutions publiques, ce qui prend notamment forme avec l’interdiction du port de signes religieux par les personnes en position d’autorité.